Lundi matin, je me suis réveillée à Guangzhou, en Chine, après avoir quitté le Japon. Mais lundi matin, j’ai aussi atterri à Vancouver, près de cinq mois après avoir quitté le Canada. Je suis chanceuse, j’ai eu une journée bonus cette année.
À peine sortis de l’avion, des douaniers pas très sympathiques nous attendaient dans le couloir. J’imagine qu’ils bloquaient ainsi tout le passage pour empêcher les méchants immigrants illégaux chinois qui ne parlent pas anglais de se sauver par une fenêtre. Pour une fois, je pouvais répondre n’importe quoi sans avoir peur d’avoir des problèmes. J’étais de retour dans mon pays. Alors quand le bête douanier m’a brusquement demandé pourquoi j’ai voyagé pendant si longtemps, j’ai simplement répondu : parce que. Doit-il vraiment y avoir une réponse?
Vancouver est une ville magnifique, entre mer et montagnes. D’un côté, l’immensité du Pacifique. De l’autre, l’imposante mais rassurante présence des Rocheuses. On ressent vraiment ici l’atmosphère de la Côte Ouest. L’ambiance y est plutôt relaxe. Les gens sont sympathiques. Les oies sont fainéantes. Et la Winter Ale est la meilleure bière que j’ai jamais bu.
J’ai retrouvé mon amie Gaëlle. On a arpenté ensemble le front de mer, le parc Stanley et le centre-ville de verre. On a pris un petit bateau qui nous a mené jusqu’à Grandville. J’ai brusquement eu une envie irrésistible de magasinage. Mais j’ai dû me retenir. J’ai encore un dernier vol à prendre.
- Gaëlle et Mercantile.
- Mercantile et la flamme olympique.
- The Laughing Statues.
- Mercantile aime le Pacifique.
- Montagnes, nuages et édifices.
- Mercantile et les oies fainéantes.
- Mercantile aime les bateaux.
- Le centre-ville.
- Paysages et couleurs.
- Mercantile aime Vancouver.
- Totems.
- La petite sirène de Vancouver.
- Mercantile et son ami le raton.
- Mercantile n’est pas de taille.
- En attendant le dernier vol.














