Ça fait déjà deux semaines que nous sommes de retour de la Martinique. Le temps passe si vite! Comme nous avions à peine 10 jours pour en profiter, vous comprendrez que j’ai attendu mon retour pour écrire.
Nous sommes arrivés en début d’après-midi, après un vol d’environ 4 h 30. Passer de – 20 degrés Celsius à un peu plus de 30, sans compter l’humidité, ça rentre dans le corps. Nous étions bien fébriles, et un peu impatients il faut l’avouer, alors qu’on attendait notre représentante qui devait nous conduire à notre hôtel. Lorsqu’elle s’est finalement présentée, nous avons eu notre première surprise : l’heure de pointe. Congestion monstre sur l’autoroute. C’était d’autant plus dépaysant qu’on a vite compris que ce voyage ne serait pas le classique «voyage dans le Sud». Tant mieux!
Arrivés à l’hôtel, on nous a reçus avec un planteur, l’un des cocktails typiques de la Martinique. C’est moins raide que le ti-punch. J’ai découvert à ce moment qu’il s’agit de la copie presque conforme du fameux «Punch à mon grand-père» (les initiés comprendront). Même goût. Même couleur. Et même effet dévastateur si on ne fait pas attention.
Les premiers jours ont été assez relaxes. Nous avons tranquillement pris nos marques à notre hôtel. Contrairement aux grands complexes qu’on retrouve normalement dans les Caraïbes, le nôtre consistait à de nombreuses petites cabanes de toutes les couleurs, séparées par des noms de rues évocateurs. La rue des fleurs. Terre de rhum. Bord de la mer. Partout, des arbres fruitiers. Caramboles, citrons verts (il faudrait qu’on m’explique pourquoi on ne dit pas une lime comme partout ailleurs), bananes et autres fruits dont j’ignore le nom. La plage de sable blond. L’eau cristalline. Les poissons curieux qui tètent les orteils. La vue de Fort-de-France de l’autre côté de la baie. Un paysage à la fois très exotique et très européen.
La beauté de cet endroit, c’est que dès que l’on sort de l’hôtel, on a accès à une vie de quartier semblable à celle qu’on retrouve ici. On a rapidement découvert l’épicerie avec son choix de rhum imposant. La bouffe délicieuse, mélange de cuisines française et créole (Si je veux encore des acras? Bien sûr!).
Nous avons même eu droit à un Réveillon de Noël typiquement martiniquais. Le boudin et le jambon laqué sont à se rouler par terre. Sans compter les desserts.
Après quelques jours passés à nous reposer sur la plage ou à la piscine, nous étions fins prêts à visiter! La suite dans le prochain article!