Avirons, fish’n’chip and cup of tea

Publié le juin 18, 2012 par valeriedelisle

Quoi de mieux pour commencer son premier british weekend qu’une bonne pinte de rousse? Après un fabuleux accueil d’Annie et une douche bien méritée, mais surtout nécessaire, nous étions en route pour le pub.

En arrivant au pub, quelle surprise! Des dos. Seulement des dos. Et un silence quasi religieux. C’est alors qu’on a compris que tout le monde regardait THE game. Pour les néophytes dans mon genre, c’était l’occasion de constaster de visu l’enthousiame des Anglais pour le football. Manque de chance, pour les deux premiers buts, nous étions sur la terrasse. Comme toutes les femmes présentes dans le pub. Je n’ai pas vu les autres, si autres il y a eu. Trop de jetlag dans mon petit corps.

Le lendemain, c’était course d’avirons. How Bristish it’s was! Un peu de soleil. Un peu de pluie. Des canards et des cygnes. Mercantile en a profité pour retrouver les siens. Mais il n’aime pas les cygnes. Ils peuvent être méchants. Et quand un cygne ne t’aime pas, tu es mieux de t’enlever de son chemin. C’est gros un cygne. Et quand c’est fâché, ça sort la langue et ça gronde. Disons que ça ne «fitte» pas avec ce qu’ils ont l’air.

Et pour dîner? Des fish’n’chip bien sûr! Mais il faut faire attention quand on les commande, sinon on reçoit le poisson au complet. Pas de sauce pour accompagner le tout, mais beaucoup de vinaigre sur les chips. En Bretagne, on fait comme les Bretons.

Le dimanche, c’est dans l’English Countryside qu’on s’est promené. Près d’une trentaine de km en vélo, ça replace le décalage horaire. Assez pour commencer en beauté ce périple au pays de la Reine.

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La banane islandaise

Publié le juin 16, 2012 par valeriedelisle

J’aime les aéroports. Pour moi, c’est un no man’s land qui signifie toujours quelque chose de joyeux. Que ce soit pour mes vacances, le départ ou l’arrivée d’un ami, il y a là une ambiance frénétique qui me ravit.

Mercantile et moi avons quitté notre fabuleux Canada jeudi soir. Un périple de 6203 km d’avion. Halifax d’abord, où il est possible d’acheter un homard vivant et de l’emmener avec soi (une bonne option aux insipides repas de l’avion). Puis l’Islande. Le peu que j’en ai vu était magnifique. Aucun arbre. C’est vert et mauve. Le mauve, ce sont les millions de fleurs qui recouvrent le sol. Comme disait mon voisin de siège: on dirait qu’on arrive sur une autre planète.

J’ai mangé une banane en Islande pour déjeuner, à 5h du matin. C’est le genre de truc qui me fait rire. Manger une banane dans un aéroport en Islande, trouver ça drôle et se faire regarder de facon étrange par une famille parce que je ris toute seule. Ou peut-etre parce que je tentais de prendre un canard en plastique en photo. De toute facon, j’ai mangé une banane en Islande.

Puis je suis arrivée à London. Passé les douanes sans problèmes, pris mon billet d’autobus et roulé vers Norwich. Je me suis assise à côte d’une dame qui avait un carton à chapeau. Avec un vrai chapeau dedans. Et une autre dame qui ne parlait pas anglais et répétait, au moins 40 fois par minutes « tak » (en passant, si vous savez ce que ca veut dire, je suis très intéressée de le savoir, pour l’avoir entendu pendant 4 heures).

Prochain billet: mon premier weekend à Norwich.

Mercantile en Islande. Mon focus est légèrement off, mais j’ai encore beaucoup de temps pour me faire la main.

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Quand l’horloge fait tic-tac

Publié le juin 11, 2012 par valeriedelisle

À quelques dizaines d’heures de mon départ, je tente de préparer mon sac. Présentement, il y a des vêtements, des accessoires, des pilules et autres trucs probablement inutiles qui traînent un peu partout dans la chambre. Mercantile semble perdu à travers ce bordel. J’ai bon espoir de le retrouver avant de partir.

Le problème avec le fait de voyager si longtemps, si on peut appeler ça un problème, c’est que plus la date de départ approche, plus on lit de blogues et plus on se dit: il me faut absolument un sac à viande! Des médicaments contre la malaria! Un truc pour purifier mon eau (ah oui?)! Des vêtements en toile (non là, ça va trop loin)! Et autres trucs du genre. Je finirai probablement par sacrer tout ça à quelque part, mais pour l’instant, je cultive l’illusion d’être une véritable routard (e?).

Je viens de réaliser que je n’ai toujours pas mentionné ma première destination. Ce sera l’Angleterre. En passant par Halifax et Reykjavik. Pourquoi tant d’escales? Pour le budget bien sûr. Mais aussi parce que je trouvais ça cool de dire qu’une fois dans ma vie, je suis allée en Islande. On ne sait jamais quand ça peut servir dans une conversation.

Rendez-vous donc au Royaume-Uni, question d’improve my English, innit?

On ne se rend pas compte à quel point on amène des choses, jusqu’au moment où on fait des piles

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Et c’est parti!

Publié le avril 24, 2012 par valeriedelisle

J’en entends déjà quelques-uns ronchonner. « Ahh non, pas encore un blogue qui parle de voyage. » Hé bien oui. Ou plutôt non. Ceci est un blogue de canard qui voyage. Avec moi bien sûr. Nuance.

J’ai déjà voyagé un peu dans ma vie. Mais j’ai pas mal toujours été « gras dur » comme on dit. Un grand merci à mon frère qui est constamment en tournée et qui me permet de squatter ses apparts ou ses chambres d’hôtel.

Mais juste pour vous dire, je n’ai jamais été dans une auberge de jeunesse. Je ne sais même pas comment ça marche. J’ai maintenant une carte, mais c’est à peu près tout. J’imagine que je vais apprendre sur le tas. Et surtout, je n’ai jamais voyagé toute seule. Sauf pour les huit heures de route qu’il faut faire pour aller en Abitibi. Quatorze si vous êtes pris dans une tempête de neige.

À 31 ans, je ne suis pas une pro du voyage. Loin de là. J’angoisse déjà à l’idée de faire entrer tout ce que je veux dans mon sac. Mais je crois que je suis une bonne raconteuse. Et c’est ce que je veux vous faire découvrir. De petites et grandes histoires. Des rencontres de tous les jours. Des paysages. Sans oublier Mercantile, bien sûr.

J’espère que ma plume – mon clavier – saura vous faire voyager.

Mercantile est impatient de s’envoler vers d’autres cieux.

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